Exil
page8Exil
La force des Choses
Dualité S
ExTrait du Chaos
Blessurespage
page17 Blessures
Références
Transition
Dualité
page9
Mahala
Accueil
Tieche
Galeries
Expositions
Biographie
Contacts
page


 Prénom  Claude


Il faut aller tout de suite à l’énigme. Pourquoi peindre et sculpter? Claude Tièche donne lui-même à le pressentir. Un regard porté sur sa personne suffit. Il n’est pas heureux dans le système qui l’environne. Ou seulement par accident. Ou par miracle, parfois, du côté des femmes et plus rarement du côté des hommes. Sinon le désert et la déception règnent. Trop de bavardages, trop de mondanités, trop de fuites, trop d’épaisseur, et trop d’absence ou de mollesse. Et pas assez d’instinct, ni de générosité, ni d’âme, ni de justesse. Il s’en est suivi deux choses. D’une part, la biographie de notre homme. Et plus précisément la rudesse qui la marque – et qu’il s’impose d’ailleurs à lui-même au point de ne se désigner que par son nom, par exemple. Tièche sec et sonnant, comme une ficelle qui claque. L’usage du prénom casserait la règle du je, vous comprenez. Ou celle du jeu. Pour le reste: des accidents, des guérisons, quelques marées basses d’alcool et de solitude, et leurs lots fragiles de rédemptions.Et d’autre part, le travail. Ce qui frappe ici, qu’il s’agisse indifféremment de la peinture ou de la sculpture, c’est une radicalité des formes constamment visitée par un élément qui naît, qui surgit ou qui s’élève. Je veux dire: un langage permanent de lignes droites de fer ou de fonte et d’à-plats fuligineux franchement déposés sur leur support, mais travaillés les uns et les autres par une faille vive et féconde, par des rondeurs de grossesse, par des suspensions joueuses ou par des teintes éclaircies évoquant les pâleurs d’un jour imminent.

Tel est le pays le plus vivant et le plus doux de celui qui signe Tièche. Quand il est à l’œuvre il en devient Claude en effet, réconcilié par lui-même avec lui dans le monde – le temps d’un espoir, d’un souvenir, d’une rencontre merveilleuse ou d’un pleur apaisant, qui chantent au cœur du métal ou de la toile. Christophe Galaz

  

GALERIES

CLAUDE TIECHE  PEINTRE ET SCUPTEUR

Accueil

Tieche

Galeries

Expositions

Biographie

Contact

Fatigué d’une existence qu’il pensait vaine il a parcouru  l’exil. Il divaguait aux confins de sa race, ses côtes étaux de sa tristesse étouffaient son cœur avide.

Pâle reflet de son être, prisonnier d’un nuage d’illusions. Tordu, suintant de tous ses pores, esclave de ses frustrations, il criait à cette pollution de le lâcher.

Son âme torturée, sans repaire, il naviguait sur un océan inconnu et pourtant familier. Il connaissait  la peur, la peur de sentir au plus profond de lui vibrer la vie.